dimanche 10 mars 2013

Schopenhauer : Du néant de la vie





(extraits  de   Paregga et   Paralipomena  sortie  en  1851: " Sur la doctrine  de l'indestructibilité de notre être  réel  par  la  mort"  et   "Affirmation  et  négation de la volonté de  vivre"  )

Commentaires  de   Didier Raymond:
La pensée  d'A. Schopenhauer  est  restée  longtemps    incomprise   du  public  de  l'époque.... subjugué  d'hegelianisme  et    par les  derniers  feux  de l'idealisme.   
Or la philosophie  de   S est  en  grande partie  un effort  pour  sortir   de  cet  idealisme qui  ne  comprend  le  monde  que  comme idée  ou  comme  représentation , une totalité  réductible  aux  lois  de  l'entendement.. Toute   cette  tradition  spéculative  s'est  détournée de  ce que  les  sciences  de la nature , et  en  particulier  la physiologie, mettaient  alors  au  jour à savoir  la vie comme  processus  physiologique et  chimique. Le soin  avec  lequel   le philosophe   lit   les  oeuvres  de (  José  Cabanis?) et  de  Xavier Bichat montre  assez  le  souci   de  ne  jamais  séparer  la  demarche   scientifique   de  la recherche   philosophique "la metaphysique  dit   Schopenhauer  est  une   science  de  l'expérience " . Cette proposition   à  valeur d'axiome mais  ne signifie  pas que sa pensée philosophique  découle  de  l'expérience....sciences (physiologie)au  XIX ème confirment  les intuitions  de  la métaphysique Par  métaphysique  de la vie  il  faut  entendre  cette idée qui  est  au  coeur  de  son  système, à  savoir  que  ce qui  est le plus  originaire  dans toutes nos  expériences  et  dans la  totalité des être  vivants ,  c'est  le   vouloir-vivre. Le  Vouloir -vivre  est  un  mouvement   d'auto-developpement  du  vivantconçu  hors  des  cadres  traditionnels   de la métaphysique,  independamment  du  principe  de  finalité. Pense  que   la   nture  d'un être   vivant  répond  à  une  finalité, c'est  à  dire à  un  but  et  finalement possède  un  sens , est le  type  d'illusions   consolatrices que la  philosophie doit  éliminer. Seule   subsiste   la causalité  réglant  le  monde  des  phénomènes  .....

A lire   sur  la   tentative  avortée  de  la philosophie  genealogiste  de   Schopenhauer   :  theoria.fr/schopenhauer-premisse-dune-genealogie/


Dans son ouvrage intitulé Schopenhauer, philosophe de l’absurde, Clément Rosset nous invite à voir en Schopenhauer l’instigateur de la méthode généalogiste, méthode reprise à sa suite par d’autres penseurs tels que Nietzsche, Freud ou Marx.
En quoi consisterait cette méthode ? Il s’agirait d’établir les rapports entre les deux termes d’un même phénomène, et ce non pas dans le sens d’une filiation chronologique (puisqu’il s’avère impossible de déterminer comment une idée peut agir sur des idées postérieures) mais, dans une perspective très schopenhauerienne, en reliant une manifestation à une volonté sourde qui tendrait à réaliser ses buts selon une série de transformations que décrypterait alors le généalogiste. Dans ce sens, Nietzsche, Marx et Freud présenteraient la même valeur critique ainsi qu’une même approche méthodologique : n’est-ce pas après tout une quête identique de l’être caché dans le phénomène tangible qui s’exprime à travers leurs pensées respectives ? Cette méthode aura réellement valu uniquement dans la seconde moitié du XIXème siècle. Schopenhauer ne serait donc pas le véritable père fondateur de la philosophie généalogiste, mais aurait tout de même introduit certains germes de cette méthode à travers son système ; en ce sens, il fut le père d’une intuition dont il n’aurait pas mesuré la portée, trop respectueux d’un cadre normatif et terminologique kantien qu’il comptait honorer. Il conviendra ici de se questionner sur ce qui a fondé, chez lui, les prémisses de cette méthode, et ce en s’appuyant sur les propos de Clément Rosset ; il s’agira ensuite de vérifier la pertinence de la théorie de Rosset.
Pour en aboutir à cette intuition généalogiste, Schopenhauer est parti de deux réflexions portant sur la causalité et l’étonnement. Portons de prime abord notre regard sur cet étonnement ; celui-ci, tout platonicien, porte sur des phénomènes ordinaires et prend pour sujet d’étude le banal et l’habituel. Au contraire de l’étonnement scientifique, qui vise les phénomènes inscrits dans la nature (nature qui comporte des lois auxquelles il existe des exceptions), l’étonnement philosophique surgit dans le cours naturel des choses. L’étonnement schopenhauerien, quant à lui, tient lieu d’une angoisse devant l’absence de causalité. Nous retrouvons ici une parenté avec David Hume qui déjà critiquait l’idée de connexions causales dans les phénomènes physiques et esquissait une différence fondamentale entre nécessité physique et nécessité logique. Or, cet étonnement tend à péricliter car tout, sous l’empire de l’entendement et de la science, devient causal. L’étonnement schopenhauerien vise alors à détruire cette idée de causalité scientifique partout présente dans la représentation, et ce en opérant une distinction entre la cause (qui concerne la nécessité physique) et la raison (qui concerne la nécessité logique). Or, exprimant une Volonté absurde, l’existence est sans cause ni raison. Schopenhauer émet une méfiance terrible envers l’impuissance de l’étiologie, qui n’explique jamais que les connexions existantes entre les phénomènes sans jamais toucher à leur essence : cette prétendue science de la connaissance ne sera donc jamais que celle du prévenir, de l’action, de l’operari (qui faut ici opposer à l’esse) ; Schopenhauer s’appuie notamment sur le concept de « force naturelle », inexplicable pour la science. Or, c’est cette même force qui provoque la chute d’un caillou ou la croissance d’une plante. L’étiologie ne sera donc jamais qu’un sujet de désillusion. La science renvoie d’apparence en apparence, de masque en masque, et veut s’imposer comme science totale de la nature.

lundi 4 mars 2013

Schopenhauer, Aphorismes sur la sagesse dans la vie




Chapitre   1
Divison fondamentale

Chapitre 2
De  ce  que l'on est

Chapitre  3
De  ce que l'on  a

Chapitre  4
De  ce que l'on  représente

Chapitre 5
Parénèses  et maximes

Chapitre 6
De  la différence  des  âges  de la vie

Schopenhauer : Le vouloir-vivre, l'art et la sagesse

(Textes  choisis par  André  Dez)

-le monde  comme représentation

-le monde  comme  vouloir  vivre

-l'art  ou  le monde  contemplé :  première liberation  du  vouloir  vivre

-La  morale  pessimiste ou  le monde transformé

-la  négation du  vouloir  vivre  ou  la guerre à  mort  faite  à  l'égoïsme

-Le néant  :  le  terme  où  aboutit la négattion  du  vouloir vivre  

Schopenhauer : essai sur le libre arbitre



1) (presentation Guy  Samana) (mediathèque  Bretigny )

Chapitre  I

 Définitions
1 de  la   liberté
2 de  la conscience

Chapitre 2
La volonté   devant   la conscience

Chapitre   3
La volonté devant  la perception  extérieure

Chapitre  4
 Tous  les  grands  penseurs  se  sont  rangés  à  l'idée deterministe

Chapitre 5
conclusion  et considération  plus  haute
(sentiment  de la responsabilité  morale

Appendice  I
De la liberté intellectuelle

Appendice   II
Exposition  de la   théorie de Kant
sur la liberté ,  empruntée  à  la  dissertation sur  les  fondements  de  la morale par  Schopenhauer
 ________________
2)
Ici préface   Didier   Raymond 

(Sans  appendices   I et  II)