jeudi 7 septembre 2017

Homo Deus

de

Yuval Noah Harari

https://www.lesechos.fr/15/09/2016/lesechos.fr/0211291967597_le-nouveau-livre-choc-de-l-auteur-de---sapiens--.htm#dVqEhprqYMc1jIzG.01

Catastrophe  ::  il  ne me reste  plus qu'à  changer le  titre  de  mon  roman !!!
En fait  je suis   très fière  d'en  partager  les  mêmes idées  !!
J'attends qu'il  soit   publié en  France  et j'oserai  la comparaison !!

mardi 5 septembre 2017

Lucien Jerphagnon Histoire de la pensée

d' Homère  à   Jeanne  d'Arc





( à rapprocher  de :  Les  présocratiques)

La parrêsia , Michel Foucault : Le Courage de la vérité


Un article à  ne pas perdre sur  Actu Philosophia :

Michel Foucault : Le Courage de la vérité. Le Gouvernement de soi et des autres II


[...]
 S’il est bien une qualité que l’on ne saurait refuser au cynique, c’est la parrêsia : le cynique, c’est celui qui a le « courage de la vérité » envers et contre tout, qui dit la vérité sans ménager la société ou son interlocuteur. Après la parrêsia politique et la parrêsia socratique, la parrêsia cynique constitue une troisième grande forme de courage de la vérité.
4°) Retour du politique, retour au politique
La parrêsia cynique qui se distingue, comme Foucault l’a montré de la parrêsia politique (au sens du dire-vrai de l’orateur face à une assemblée) reconduit pourtant à la fois indirectement et plus directement à la question politique. Le philosophe cynique, en effet, dans la mesure où il s’efforce de s’exercer à la « vraie vie », à une vie réduite au plus essentiel et où il dénonce l’hypocrisie des valeurs reçues, des mensonges et des faux-semblants du monde comme il va, dans la mesure où il critique la servitude volontaire prônée par les tenants de l’ordre établi, le philosophe cynique, donc, fait surgir l’horizon d’un monde radicalement autre dont l’avènement supposerait la transformation du monde tel qu’il est : faire advenir ce monde est une tâche politique, le politique étant à entendre ici comme travail continuel sur soi et exigence insistante face aux autres [11]. Le souci de soi n’est donc pas une recherche de bien-être narcissique ou solitaire mais une pratique sociale qui doit mener à une invitation au bon gouvernement des hommes : il faut se soucier correctement de soi afin de pouvoir se soucier correctement des autres [12]. La parrêsia cynique ne peut exister que sous le regard d’autrui : il faut qu’il y ait des gens qui regardent Diogène se masturber en public, marcher en plein jour avec une lanterne en disant « Je cherche un homme », traîner un hareng le long d’une canne à pêche et faire ses divers happenings pour que la philosophie cynique fonctionne. En se constituant comme individus scandaleux et agressifs, les cyniques mettent ainsi tous ceux qui les regardent face à leurs propres contradictions : l’ascèse de soi (et c’est là l’une des originalités du cynisme par rapport aux autres écoles philosophiques de l’Antiquité) ne vaut que si elle est adressée sur la place publique dans une provocation aux autres. Elle est donc, en ce sens intrinsèquement politique (mais pas au sens de la parrêsia politique étudiée lors du cours de 1982-1983).
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